La mise en place de la nouvelle forme d’organisation que sont les PIAL est indiquée sur les avenants des AESH. Dans la Loire, les PIAL comptent de 5 à plus de 40 écoles et établissements du second degré. Les AESH sont appelés à accompagner d’autres élèves dans les écoles référencées dans le PIAL, trop souvent sans être consultés. On peut basculer du premier degré au second degré du jour au lendemain !
On aurait aimé avoir le choix, mais le refus de signer cet avenant entraine un licenciement. Les AESH appartiennent à la communauté éducative mais ils n’y sont pas toujours suffisamment bien intégrés.
Le 27/11/2020 a eu lieu une CCP (commission consultative paritaire), qui était très attendue par les AESH depuis cinq longs mois. 26 AESH devaient être licenciés dont 8 dans la Loire.
La FSU étaient présente pour défendre au cas par cas nos collègues, nous avons obtenu la suppression des mois de préavis pour ceux qui le souhaitaient.
Finalement, 18 dossiers sur 26 ont été traité.
La FSU a questionné le rectorat sur ce nombre. On nous a répondu que certains AESH sont revenus sur leur décision et ont préférés signer leur avenant.
2 AESH seront licenciés pour raison médicale.
16 AESH seront licenciés pour non signature de leur avenant
Sur les 18 AESH, 5 sont en CDI, 13 en CDD.
La FSU fait remarquer au rectorat qu’il est dommage de se priver et de perdre de personnels expérimentés .
Les AESH en CDI ont demandé une rupture conventionnelle, qui a été refusée par le rectorat sans nous donner de raisons.
La FSU fait remarquer que les indemnités de licenciement leur coute deux fois moins chère que l’indemnité de la rupture conventionnelle !
Il y a un grand désarroi parmi les AESH, ils ne se sentent pas considérés. Ils travaillent parfois dans des conditions difficiles et se sentent isolés.
Faibles salaires, temps incomplets, pas d’évolution de carrière…
La FSU dénonce année après année leur précarité et continue de vous accompagner dans ce combat.
Taline Bouagal, élue AESH en CCP pour la FSU42.