Le groupe de travail a été demandé par la FSU, suite à un refus de l’administration d’organiser un CTSD concernant les réajustements des moyens de rentrée dans le second degré, moment clé pour les équipes sur le terrain.
La FSU a donc fait part des remontées de terrain qui émanaient des établissements qui nous ont sollicités.
Or cas particuliers, plusieurs problématiques, en lien avec les moyens ont été abordées, communes à tous les établissements du département :
LYCÉES :
- Peu de réajustements sur les lycées et concernant majoritairement le niveau Première et Terminale. La logique de répartition en termes de divisions, sans considérer les effectifs en groupe de spécialité est réaffirmée par le Rectorat.
- Constat d’une tendance d’une perte d’élèves sur le niveau seconde en septembre. À l’inverse les maintiens en terminale pour les LP ne semblent pas être une tendance générale mais le fait de rares établissements, selon le rectorat.
- La question de la voie STMG est abordée. Il nous est répondu que le Recteur a pour volonté effectivement de contenir la filière STMG et d’engager un travail qualitatif sur la voie technologique.
La FSU :
- a dénoncé la logique statistique de calcul des moyens y compris lors des réajustements
- a rappelé les impacts des effectifs lourds, tant sur les conditions de travail que d’apprentissage, et dénoncé la logique comptable, dans une enveloppe plus que contrainte qui met tous les établissements en difficultés
- a réaffirmé le nécessité d’un seuil abaissé à 30 élèves en lycée,
- a dénoncé le fait que l’orientation des élèves semble parfois être motivée, non pas par des considérations pédagogiques, mais par les moyens, pour éviter l’engorgement des groupes de spécialité STMG,
- se saisira de la proposition du DASEN pour mener un travail sur les questions d’orientation et d’affectation durant cette année scolaire.
COLLÈGES :
La DSDEN informe sur les réajustements qu’ils ont opérés :
- Perte au niveau départemental de 3 sixièmes pour une création de 4. Autres adaptations des structures : choix internes des établissements.
- Les moyens alloués lors de la phase de réajustement concernent :
- majoritairement des créations d’ULIS, sur 3 établissements (Mario Meunier, Jules Ferry, Marc Seguin)
- des heures statutaires (UNSS, laboratoire, déplacement non-limitrophe)
- des choix politiques en réponse aux problématiques de terrain, pour soutenir des établissement de faible importance ou au contraire engorgé
- des moyens transitoires en cas de tensions qui n’ont pas vocation à se pérenniser pour les calculs de la rentrée 2023
- L’erreur entre la prévision de janvier et la réalité de la rentrée concerne le gain de 145 élèves. La DSDEN l’explique par un retour du privé vers le public et l’arrivée d’une cinquantaine d’élèves Ukrainiens.
La FSU :
- a dénoncé la logique statistique de calcul des moyens y compris lors des réajustements
- a rappelé les impacts des effectifs lourds, tant sur les conditions de travail que d’apprentissage, et dénoncé la logique comptable, dans une enveloppe plus que contrainte qui met tous les établissements en difficulté
- a réaffirmé le nécessité d’un seuil abaissé à 24 élèves en collège,
VIE SCOLAIRE
Le SNES-FSU dénonce une perte constante du nombre de postes d’AED dans les établissements qui se répercute sur le climat scolaire, y compris dans les établissements qui n’’accueillent pas de population fragile.
Il est répondu que les moyens sont effectivement contraints et que la Loire est stable en termes de nombre d’établissements contrairement aux autres départements de l’académie.
La FSU rappelle que la paupérisation du département (IPS) justifie une vraie réflexion sur les moyens vie scolaire (AED) et réclame qu’ils soient augmentés et alloués au département.
MANQUE DE PROFESSEURS
La DSDEN informe qu’un point quotidien est fait. Les RCD sont présentés comme étant une solution, l’enveloppe RCD étant la même que les années précédentes. Là encore, les postes sont fléchés en priorité vers les départements et les disciplines les plus déficitaires, sur l’échelle globale académique. La Loire, moins déficitaire n’est donc pas prioritaire.
La FSU signale que la logique statistique globale est aberrante et n’a rien à voir avec la pédagogie et les manque de formation auxquels sont confrontés les élèves parfois sur plusieurs années
La FSU rejette les RCD comme solutions pérennes et rappelle qu’un prof ne peut enseigner que la discipline pour laquelle il a été formé
La FSU revendique un recrutement de TZR dans les disciplines sous-tension, et dénonce la politique de contractualisation dont les limites se font de plus en plus sentir quant au manque de professeurs
AESH
Quand nous alertons le manque d’AESH pour de nombreux élèves et les difficultés liées à la mutualisation, il nous est répondu qu’il s’agit d’un problème de recrutement difficile. Le DASEN l’explique par le plein emploi qui entrainerait un désamour pour ce métier, en concurrence avec d’autres. Il rappelle la tenue d’une GT sur l’inclusion le 1er décembre.
La FSU affirme que les difficultés de recrutement ne sont pas liées au plein emploi mais aux salaires et aux conditions de travail des AESH, que nous dénonçons, toujours !
La FSU s’emparera du groupe de travail « école inclusive » du 1er décembre pour approfondir ce sujet