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La mobilisation de mardi à l’appel de l’intersyndicale CGT – CFTC – SUD – FSU – FO a rassemblé entre 3000 et 5000 personnes dans les rues de Saint-étienne et plus de 1000 à Roanne. C’est ensemble que nous demandons au gouvernement d’aller vers plus d’égalité dans sa politique fiscale et sociale.

Pour la FSU, les services publics sont au cœur de notre modèle de société. Leur mission est essentielle pour contribuer à protéger les citoyens des inégalités et des aléas de la vie, et pour nous permettre de construire le pays de demain. L’éducation, l’accès à la connaissance, la justice, la santé sont autant de secteurs sur lesquels nous devons investir pour affronter l’avenir.

On l’a bien compris, la politique gouvernementale vise un tout autre but : poursuivre la chimère de la "compétitivité" en réduisant les investissements publics et en dégradant tous azimuts les conditions de travail des salariés (agents publics et privés) et les conditions de vie des citoyens les moins fortunés (de fait : presque tous).

Pour arriver à leur fin ils ne ménagent pas leurs efforts, du grand débat qui maquille (mal) une campagne européenne de LREM, des lois votées au pas de charge sans prise en compte ou presque ni de l’opposition politique, ni des professionnels de terrain que sont les organisations syndicales ou associatives, une sérieuse tendance à une contre-vérité quasi-orwelienne (on licencie pour protéger l’emploi, on supprime des profs pour améliorer l’éducation, on restreint le droit de manifester pour le maintenir… etc), entres autres. Le tout avec une concentration des pouvoirs financiers, médiatiques et politique, qui ne permet plus l’exercice démocratique que nous souhaitons, et surtout qui tente de faire passer le faux pour le vrai avec la force de la répétition et de l’évidence.

La FSU était présente dans la rue pour s’opposer à ces inepties et le sera bientôt à nouveau. Soyons nombreux. Continuons de porter une parole critique qui va souvent à l’encontre des évidences assénées à longueur de journaux télévisés, d’éditoriaux et de prises de parole des "marcheurs" qui tentent de nous faire croire qu’ils avancent tout en reculant.